L’Anacej se félicite de la publication en juillet dernier du Livre vert sur la Jeunesse. L’Association, qui a fortement participé aux travaux (à travers sa présence dans la commission de concertation et dans la plupart des groupes de travail) et qui a accueilli Martin Hirsch lors de son Assemblée générale du 10 juin 2009, retrouve plusieurs éléments issus de sa contribution initiale au Livre vert.
Ce document nous semble être une bonne base de discussion que la consultation en cours enrichit.
Pour y contribuer, le conseil d’administration de l’Anacej a adopté le 23 septembre une réaction/contribution évoquant notamment 3 propositions :
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1/ La définition d’une collectivité chef de file en matière jeunesse
Etat, régions, départements, intercommunalités et communes agissent par le biais de compétences obligatoires ou par le développement de politiques volontaires. La définition d’une collectivité, chef de file doté d’une compétence obligatoire sur la jeunesse tout en n’interdisant pas aux autres d’agir dans ce domaine, pourrait permettre à chacun de s’y retrouver davantage. D’une certaine manière, la mise en place des métropoles ne préfigure-t-elle pas ce chef de file en regroupant les ! compétences des intercommunalités, des communes et des départements ? Mais avec quelles conséquences sur les communes rurales ? Quid également des moyens liés à cette compétence ?
2/ Une représentation nationale des jeunes aux standards internationaux
Nous ne pleurerons pas la transformation du Conseil National de la Jeunesse et soutenons l’idée avancée d’un outil fort, ambitieux et doté de moyens pour atteindre sa mission. Le nouveau conseil devra être un outil fort et ambitieux élaboré aux standards internationaux, à l’image de ce qui se passe dans la plupart des pays d’Europe et désormais dans d’autres parties du monde et en prenant appui sur les recommandations des Nations Unies, du Conseil de l’Europe et du Forum Européen de la Jeunesse. Il devra être indépendant mais reconnu comme un interlocuteur légitime et privilégié du gouvernement, composé par les o ! rganisations de jeunes volontaires, présidé par un de ses membres, produire des impacts sur les politiques publiques et être en lien avec les outils dévéloppés par les collectivités locales
3/ Le développement des organisations de jeunes et de la vie associative
Cette représentation des jeunes n’aura d’intérêt que si est enclenchée une politique de développement des organisations de jeunes et du tissu associatif au niveau local puis par capillarité au niveau national. L’espace associatif étant aujourd’hui le principal lieu de découverte de l’engagement des jeunes, l’Etat et les collectivités doivent le soutenir.
En conclusion, l’Anacej rappelle que la mise en œuvre d’une politique ambitieuse passera par un partenariat entre l’Etat, les collectivités mais aussi les associations autour d’un service public de jeunesse. Il s’agit maintenant de pas ! ser à la mise en œuvre. Nos collectivités et associations adhérentes sont prêtes à y participer.