Le plan de relance présenté par Nicolas Sarkozy corrige la mauvaise politique budgétaire menée jusqu’ici par le gouvernement. Mais il n’a rien d’extraordinaire : les 26 milliards d’euros annoncés représentent 0,7 % du PIB par an, à comparer avec les 2,5 % du plan de relance américain.
Nicolas Sarkozy a solennellement présenté le 4 décembre son plan de relance de l’économie française à Douai, ville symbole des difficultés actuelles de la branche automobile (voir ici). Un plan que le Président a voulu « ambitieux, audacieux et imaginatif ». Malgré les superlatifs qui ont entouré sa sortie, ce plan reste en réalité d’une ampleur limitée, notamment quand on le compare aux mesures déjà mises en œuvre aux Etats-Unis ou préparées pour 2009 par Barack Obama. Il vient toutefois corriger, et c’était plus que nécessaire, la politique budgétaire restrictive que constituaient les budgets 2009 de l’Etat et de la Sécurité sociale tels qu’ils ont été présentés et discutés au Parlement.