Pour sauver des entreprises de la fermeture, pour sauver des emplois. Nous vous appelons à inscrire dans la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire : un vrai droit d’information, un droit de préemption, les moyens de son financement en particulier en faisant appel à l’épargne salariale, pour que, lors de la cession ou de la fermeture d’une entreprise, quelque soit sa taille, les salariés puissent la reprendre en coopérative et en poursuivre l’activité.
Pourquoi c’est important
En France, tous les ans, douze mille entreprises petites et moyennes saines et bien organisées meurent en silence, faute d’avoir trouvé un repreneur, après le départ en retraite ou au décès du patron. Et la situation va s’aggraver : 223 000 dirigeants vont atteindre l’âge de la retraite dans les dix ans qui viennent.
Des savoirs faire et des compétences sont perdus et plus de deux cent mille personnes se retrouvent au chômage chaque année. Les réseaux économiques locaux et les villes sont touchés par ces fermetures.
Pourtant les salariés pourraient continuer de travailler en se portant repreneurs de leur entreprise sous forme coopérative, forme d’entreprise qui résiste le mieux dans les crises (INSEE).
Mais pour cela il nous faut une loi qui organise et facilite la cession de l’entreprise aux salariés qui veulent la reprendre en coopérative pour en poursuivre l’activité.