Assurer que les travailleurs et travailleuses du secteur de l’habillement survivent à la pandémie ne coûterait aux marques que dix centimes par t-shirt.
Les 35 millions de personnes qui fabriquent nos vêtements à travers le monde touchent des salaires parmi les plus bas au monde.
10 % des ouvrier·e·s du secteur auraient déjà été licenciés depuis le début de la pandémie. Des millions d’autres risquent de perdre leur emploi et n’ont pas reçu la totalité de leur salaire depuis des mois. La grande majorité sont des femmes, elles occupent des emplois qui ne respectent pas leurs droits humains au travail, entraînant un important déséquilibre de pouvoir dans l’industrie. De nombreuses d’entre elles indiquent sauter des repas, emprunter de l’argent pour acheter de la nourriture et lutter pour pouvoir offrir des légumes et de la viande à leur famille, alors que la crise économique liée à la pandémie continue de faire rage.