ekodev, acteur de la branche Energie & Environnement du groupe EPSA, spécialiste du conseil en RSE et stratégie climat (nouvelles mobilités, biodiversité, ressources, décarbonation...), publie les résultats de sa dernière étude, portant sur la RSE et la perception qu’en ont les directions des ressources humaines pour l’année 2022.
Pour cette nouvelle enquête [1], qui vise à mieux connaître et comprendre le degré de prise en compte des enjeux RSE par les Directions des Ressources Humaines et à apporter un éclairage sur les pratiques et leurs évolutions, ekodev a :
Récolté le retour d’expérience de plus de 120 professionnels : DRH, RRH, DRSE et RRSE : issus de TPE/PME (2/3), ETI et grandes entreprises (1/3), tous secteurs confondus (50% Service, 20% Commerce et distribution, 20% Industrie et 10% Secteur Public).
Réalisé 10 entretiens personnalisés avec des DRH/RRH afin de mieux cerner leurs attentes.
Il en ressort plusieurs constats édifiants :
Les DRH ont un niveau de connaissance encore assez superficiel sur les enjeux RSE, en dehors des aspects sociaux, qui sont leur périmètre « traditionnel »
6/10 c’est la note que s’attribuent les responsables RH en matière de RSE, assez loin derrière la note que s’attribuent les responsables RSE, qui est de 8/10. Les « lacunes » des DRH par rapport aux responsables RSE portent surtout sur les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, sur la norme ISO 26 000 – pourtant parmi les principaux « cadres » de la RSE – ou encore sur des textes réglementaires comme la loi AGEC et/ou la loi climat et résilience, qui portent sur des sujets environnementaux.
Pourtant, les DRH prennent toute la mesure des enjeux de la RSE dans leur stratégie de recrutement et de fidélisation de leurs talents
Pour 94% des répondants de la fonction RH, la RSE est un facteur de motivation et de rétention des salariés. Par ailleurs, pour 91% d’entre eux, la RSE est un facteur d’attractivité et de motivation pour les futures recrues. Qui plus est, ils sont 92% à mettre également régulièrement en avant les actions RSE de leur entreprise dans le cadre d’un processus de recrutement.
La RSE devient ainsi un enjeu prioritaire à mettre à l’agenda des directions RH
Plus en détail :
90% des répondants de la fonction RH voient la RSE comme un enjeu significatif ou un levier de performance,
78% des responsables RH souhaitent contribuer de manière importante ou piloter la démarche RSE de l’entreprise,
Et 96% d’entre eux considèrent les fonctions RH légitimes pour piloter ou contribuer aux démarches RSE de l’entreprise en raison de leur rôle de formation des équipes, leur implication dans la motivation des salariés et leur positionnement transverse.
Cependant, il ressort de l’étude de nombreux défis que doivent relever les directions des ressources humaines (DRH) pour intensifier leurs efforts sur la RSE
Plusieurs points bloquants ont dès lors été identifiés, à savoir :
Le manque de temps dans 35% des cas,
Le manque de compétences en interne dans 27%,
Et enfin le manque de budget dans 17% des cas.
LA RSE, un facteur de motivation et de rétention
Les fonctions RH doivent cependant mieux prendre en compte les sujets environnementaux et sociétaux s’ils veulent répondre aux attentes des salariés et futurs salariés… et rendre leurs engagements RSE plus lisibles !
Si la QVT reste la première attente des salariés et futurs salariés, les enjeux environnementaux (climat, biodiversité) et sociétaux sont des sujets que les fonctions RH doivent mieux maîtriser et prendre en compte, si elles veulent répondre à ces aspirations…
52% des responsables RH souhaitent travailler sur les enjeux climatiques,
45% sur les enjeux de biodiversité et d’environnement,
Enfin, 43% pensent qu’il est nécessaire de rendre plus clairs et plus lisibles leurs engagements RSE.
A propos d’Epsa
EPSA est créateur et producteur de performance durable. Le Groupe EPSA, spécialisé dans le conseil en optimisation de la performance des entreprises est le partenaire incontournable de toute organisation souhaitant accroître sa performance et sa profitabilité.
[1] 120 personnes ont répondu à cette enquête publiée en ligne, du 1er novembre au 31 décembre 2022. Cette étude fait suite à une enquête menée en 2020 à destination des salariés sur le même sujet et à une étude menée en 2021 auprès des dirigeants