La décision du Conseil constitutionnel relative (suite à une Q.P.C.) à la différence de traitement entre l’acquisition de droits à congés payés en cas d’arrêt de travail pour maladie simple ou ayant pour origine un accident du travail et portant sur la constitutionnalité de l’article L. 3141-5 alinéa 5° était très attendue depuis les décisions de la Cour de cassation du 13 septembre 2023, prononçant la non-conformité du droit français à la Directive européenne de 2003 (cf. nos analyses des 15 et 16 novembre derniers, sur le site UNSA.org).
L’UNSA Juridique prônait, en effet, une certaine prudence au regard des décisions du 13 septembre de la Cour de Cassation et la position de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) de début novembre 2023, celle-ci rappelant sa jurisprudence des 15 mois et renvoyant « aux États » le soin d’adapter conditions et modalités d’une mise en conformité au droit européen, laissant augurer de nouvelles règles non totalement satisfaisantes au regard des principes fixés par la Directive de 2003.
Que dit le Conseil Constitutionnel ?