Les alternatives locales à l’euro sont en pleine expansion à travers la France. Gadget folklorique ou « volonté de réappropriation de l’usage de la monnaie par le citoyen » ?
Le « Galléco » en Ille-et-Vilaine, la « Sol-violette » à Toulouse, une future « Pêche » à Montreuil, dans l’est francilien… Qui a dit que la France ne faisait pas marcher la planche à billet ? Toutes ces appellations désignent des monnaies locales complémentaires (MLC). Le principe se développe depuis trois ans sur des secteurs bien définis : un quartier, une ville, un département entier. Tout dépend du degré d’implication des commerçants et habitants. Dix-huit de ces monnaies alternatives sont déjà en circulation, une trentaine sont en projet.