A l’occasion de la Journée internationale des
femmes, France Active présente le portrait de
trois femmes devenues entrepreneures grâce
à l’accompagnement et l’aide de ce réseau.
Chaque semaine, France Active mettra en
avant un ou plusieurs portraits. Entreprises
innovantes, entreprises solidaires ou parcours
atypiques, ce rendez-vous hebdomadaire
sera l’occasion de mettre en lumière l’histoire
d’un(e) entrepreneur(e).
France
Active,
réseau
d’accompagnement
dans
la
création et la reprise d’entreprise,
rappelle que seul 3 entrepreneurs
sur 10 sont des femmes en France.
Parce que les inégalités persistent,
France
Active
se
mobilise
quotidiennement pour réduire ces
écarts et faire que les femmes
osent passer le cap.
Gestionnaire du FGIF (Fond de
Garantie
à
l’Initiative
des
Femmes), seul dispositif national
d’aide à la création d’entreprise
par les femmes, France Active met également en place de nombreuses actions
pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin, comme le concours Créatrices d’Avenir,
qui récompense les initiatives féminines les plus prometteuses en Île-de-France.
Grâce à ce parti pris d’aider les femmes à dépasser ce plafond de verre,
aujourd’hui 45% des créateurs d’entreprise accompagnés par France Active sont
des femmes.
Maëlle Monvoisin – La linguistique, vecteur
développement du lien social > « Langues Plurielles »
Créé
à
l’automne 2009,
Langues Plurielles
est un organisme
de
formation
linguistique. A l’origine de cette
aventure, Maëlle Monvoisin, 33 ans,
voulait créer une entreprise qui
favoriserait
l’apprentissage
des
langues par une approche culturelle
et sociale. Après un an d’étude de
marché et de business plan, les
au
difficultés débutent lorsqu’elle se met
à chercher des fonds. « Une période
douloureuse », confie-t-elle. Après de
nombreux refus, elle se tourne vers
Paris Initiative Entreprise (PIE – Fonds
territorial de France Active à Paris). Elle
obtient un prêt NACRE de 10 000 €, 5
000 € de la part de PIE et la garantie
du Fonds de Garantie à l’Initiative des
Femmes (Fonds dédié aux femmes et
exclusivement
géré
par
France
Active). Ces aides lui ont permis de faire face aux investissements de
départ
et
obtenir
un
emprunt
bancaire.
Aujourd’hui, Langues Plurielles c’est
une équipe de 12 personnes aux
parcours très variés : formateurs en
langue étrangère, formateurs en
français
langue
étrangère/professionnelle, comédiens,
traducteurs, interprètes.
Domitille Flichy – La boulangerie au service de l’insertion
sociale > « Farinez-vous »
Diplômée
d’une
maîtrise de droit du
travail et d’un DESS
de
sociologie,
Domitille
intègre,
après ses études, le
service Insertion des
Conseils Généraux
de la Manche.
Alors âgée de 31ans, Domitille se rend
compte que la boulangerie est un
secteur
porteur
pour
le
développement
d’un
projet
d’insertion.
Commence
alors
l’aventure Farinez-vous. Avec l’aide et
l’accompagnement de France Active,
Domitille Flichy a bénéficié d’un
apport de 50 000€ en fonds propres et
d’un prêt NACRE De 7 000€.
Farinez-vous ouvre ses portes en 2009
et devient la première boulangerie
d’insertion en France. Aujourd’hui la
boulangerie comprend 9 personnes : 8
salariés (dont 4 postes en insertion) et
la gérante.
En
complément,
une
chargée
d’insertion intervient une demi-journée
par semaine dans la structure. Chaque
salarié en insertion forme un binôme
avec un encadrant technique, qui
travaille soit en production.
En 2011, un salarié recevait 52h
d’accompagnement
social
(traitement
des
problèmes
de
logement, d’addiction, de santé,
d’endettement, ...), 51h consacrés à
l’accompagnement
professionnel
(recherche d’emploi, définition du
projet professionnel, ...), et 333h de
formation
(pré-qualification,
qualification, adaptation au poste de
travail, ...).
Chantal Mainguéné – Une garderie loin du flou artistique >
« Môm’artre »
Comme
beaucoup
d’autres
mamans,
Chantal Mainguéné a
dû élever ses deux
filles, seule, tout en
travaillant en même
temps.
Malgré
la
difficulté d’allier les
horaires de bureaux
aux horaires de garderie, Chantal ne
se laisse pas démoraliser et décide en
2001 de créer un mode de garde
“idéal”.
Un mode de garde qui tiendrait
compte des contraintes des parents et
favoriserait à la fois le lien social et le
développement des enfants. Très rapidement elle se tourne vers France
Active et bénéficient d’un apport non
négligeable :
‐
Apports en fonds propres :
102 K€
‐
14 671€ pour le financement
de l’étude de faisabilité
‐
Garanties
d’emprunt
bancaire : 82 K€ mobilisés au
total
C’est ainsi que nait Môm’artre, une
solution de garde globale, et adaptée
à tous, prenant en compte les
contraintes liées aux transports, aux
horaires de travail et au budget des
diverses “typologies” de familles (les
familles déboursent en moyenne 2,80
euros de l’heure, soit 30 à 40 euros par
mois et par famille).
L’équipe se charge d’aller chercher les
enfants à la sortie de trois ou quatre
écoles limitrophes, de leurs devoirs. Les
enfants rejoignent ensuite des ateliers
artistiques encadrés par les artistes
salariés et un intervenant extérieur
pendant 1h30 environ, jusqu’à l’arrivée
échelonnée des parents entre 18h30
et 20h.
Chantal Mainguéné a voulu que les
enfants s’épanouissent et évoluent à
travers l’art. Une sortie culturelle est
programmée chaque mois. Pendant
les vacances scolaires, des stages
artistiques et une sortie culturelle sont
proposés à tous les enfants sans
exception.
Ce projet atypique lui a permis de
remporter le grand prix de la finance
solidaire dans la catégorie 10 à 50
salariés.
Aujourd’hui il existe 5 associations
Môm’artre à Paris et 3 en province
(Nantes, Arles, Lille) qui accueille
chacune une trentaine d’enfants en
garde régulière et s’adaptent aux
spécificités
de
leur
quartier
d’implantation et de sa population.