A la suite d’une manifestation contre les lenteurs de l’appareil judiciaire, la justice interroge mercredi le porte-parole de Tchernoblaye, Stéphane Lhomme, ainsi qu’un autre militant, Jean-Michel Tastet.
“On a déposé plainte contre la centrale du Blayais il y a 3 ans. On en a marre d’attendre.” C’est parce qu’un substitut du procureur a été blessé que vous êtes entendus aujourd’hui… J’étais monté sur un échafaudage du tribunal pour que l’on soit entendus. Le substitut est venu me rejoindre avec un policier pour me convaincre de redescendre. J’ai fermé la trappe d’accès, il a mis sa jambe pour m’en empêcher. Or, le jeune policier qui l’accompagnait affirme que je l’ai à moitié assommé… C’était le 27 octobre. La justice va beaucoup plus vite avec les militants qu’avec les responsables de la centrale.
Stéphane Lhomme, porte parole du Réseau Sortir du nucléaire, et Jean-Michel Tastet, militant de l’association Tchernoblaye, ont été condamnés mercredi à Bordeaux à des peines d’amende avec sursis.
Ils étaient poursuivis pour des actes de violence sur des policiers et un magistrat lors d’une action menée le 28 octobre dernier dans la cour intérieure du tribunal de grande instance de la ville.
Stéphane Lhomme, qui préside l’association Tchernoblaye, elle-même membre du Réseau Sortir du nucléaire, et Jean-Michel Tastet se sont vus infliger 1.000 euros d’amende avec sursis chacun.