Nucléaire civil et militaire, agriculture productiviste et OGM, transports routiers... Malgré ses beaux discours, Jacques Chirac fut l’allié fidèle des grands pollueurs.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime son indignation face au bilan déplorable de M. Chirac sur les questions environnementales, et ce d’autant plus que, grâce à d’habiles discours("La maison brûle..." à Johannesburg en septembre 2002), le locataire de l’Elysée a réussi à se faire passer pour un défenseur de la planète. Un comble !
Chirac l’atomique
Malgré les tares environnementales de l’atome (risques, déchets radioactifs, prolifération), Jacques Chirac est resté jusqu’au bout une fidèle allié de l’industrie nucléaire : ce fut encore le cas ces dernier jours au sommet de l’UE au cours duquel le Président, pour protéger l’atome, a réussi à exonérer la France d’efforts contraignants dans le développement des énergies renouvelables. En janvier 2007, le Président a aussi assuré au CEA des puissants financements pour essayer de mettre au point des réacteurs dits "de 4ème génération" qui ne sont que les avatars de Superphénix (10 milliards d’euros gaspillés).
Il est par ailleurs nécessaire de rappeler les campagnes d’essais nucléaires menées en 1995 avec le plus grand mépris des populations polynésiennes qui se battent encore, de même que les vétérans du CEA, pour que leurs souffrances soient reconnues : en 12 années, le Président Chirac n’a fait que soutenir l’omerta de l’armée et la négation des contaminations.
Chirac et le climat
M. Chirac a réussi à se faire passer pour un héraut de la lutte contre le réchauffement climatique alors que, de toute sa carrière politique et en 12 ans à l’Elysée, il a soutenu de toutes ses forces deux des lobbies les plus fortement émetteurs de gaz à effet de serre : le lobby FNSEA (agriculture productiviste, fortement émettrice de méthane, gaz à effet de serre bien plus puissant que le co2) et le lobby routier (la France est aujourd’hui un pays sillonné par les autoroutes... et par des colonnes ininterrompues de camions). En fin de compte, M. Chirac a promu le nucléaire sous prétexte de lutter contre les pollutions... qu’il a lui-même fortement contribué à générer.
Jacques Chirac fut en 40 ans un des principaux ennemis de l’environnement.