Le texte présenté à l’examen de l’Assemblée nationale semble en recul, notamment par une trop large ouverture à l’entrepreneuriat social, par un oubli de la référence au modèle coopératif dans les articles sur les possibilités de reprise des entreprises par leurs salariés...
Il traduit aussi un débat sur le pouvoir au sein de l’ESS : un vain débat, un faux combat.
C’est le pourquoi de cette lettre ouverte
Rien de pire qu’un vain combat, surtout quand ce n’est pas le bon
Quel état que celui de l’ESS alors que devait de se dérouler devant l’Assemblée nationale la discussion de la loi dite « Hamon » ?
Cette dernière est de l’avis de la plupart des acteurs –comme des observateurs- de l’ESS comme lui assurant « la » reconnaissance. Voir ! C’est oublier qu’une première reconnaissance lui fut apportée en 1981 par Michel Rocard et le gouvernement Mauroy qui instituèrent une Délégation –réellement- interministérielle basée à Matignon et même un Secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre. Si on parle aujourd’hui à nouveau de reconnaissance c’est sans doute que les protagonistes d’alors, dirigeants de l’Economie sociale et pouvoirs publics n’ont pas su faire vivre cette reconnaissance première. Et puis la reconnaissance peut être éphémère.