Michel Chapoutier, producteur de la vallée du Rhône : « On ne peut pas être bio à moitié. » Même si les méthodes de culture respectent l’environnement, le bio n’est pas automatiquement synonyme de bon. Du raisin aux bouteilles, le chemin est semé d’embûches.
Jusqu’à la moitié du XXe siècle, tous les vins étaient bio. Même s’ils existent depuis plus longtemps, les engrais de synthèse se sont développés dans les années 1950 et les désherbants ainsi que les traitements chimiques se sont généralisés dans les années 1960. Aujourd’hui, la France du vin est largement sous la coupe de l’agrochimie. Un chiffre est à méditer : l’Hexagone, qui occupe 17 % des surfaces mondiales de vignes, utilise 50 % des produits de traitement du monde.