Comment ça marche ? Vais-je y arriver ? Est-ce que c’est difficile ? Avant de monter sa start-up coopérative, l’entrepreneur se pose plusieurs questions sur ses choix et l’impact ou les conséquences qu’ils engendreront. Pour vous aider, nous avons anticipé vos 10 principales questions sur les freins possibles pour créer une start-up coopérative.
1 - Créer sa start-up coopérative est plus difficile qu’une SARL ou SAS
Une Scop, c’est avant tout une société commerciale créée sous forme de SARL, SA ou SAS. Une Scop en création est confrontée aux mêmes difficultés que toute entreprise. Rédiger des statuts, assurer les démarches avec les administrations, les financiers, démarcher les clients… Au quotidien, le management en Scop est par nature exigeant puisqu’il prend en compte plus qu’ailleurs la dimension humaine. Il est exigeant parce qu’il incite les salariés co-entrepreneurs à s’impliquer, à comprendre la vie de leur entreprise, sa gestion, son marché. Mais au-delà du statut, la gestion d’une entreprise est toujours complexe. La force principale de ce statut se situe dans l’accompagnement du réseau des Scop tout au long des étapes importantes de votre start-up coopérative.
2- Les Sociétés coopératives sont réservées au sauvetage d’entreprises en difficultés
En 2017, 300 nouvelles Sociétés coopératives ont vu le jour, dont 156 Scop et 134 Scic. Les créations ex-nihilo représentent près de 200 de ces nouvelles coopératives et génèrent 21 % des emplois issus des créations de l’année. A contrario, seulement 19 entreprises sont concernées par une reprise en difficulté (13 % des emplois).