La faillite de la compagnie maritime SeaFrance et la reprise de l’activité par une coopérative de salariés ont attiré l’attention du grand public sur les sociétés coopératives et participatives (scop). Mais aux yeux des premiers intéressés, cet épisode a constitué une bien mauvaise publicité.
Non, les scop ne sont pas toutes des entreprises en difficulté, reprises à la hâte dans l’espoir de sauver ce qui peut l’être.
Les scop dans la moyenne des entreprises
Une bonne partie des 1910 structures françaises qui ont adopté ce statut est au contraire en bonne forme. Ou, disons, dans le même état que la moyenne des sociétés comparables. Les scop sont avant tout des entreprises comme les autres, avec un chiffre d’affaires à réaliser, des profits à dégager et un dirigeant pour gouverner.