Le projet de reprise présenté par quatre anciens salariés sous la forme d’une Société coopérative et participative (Scop) a été refoulé par l’État, au cours d’une réunion jeudi.
Le 3 mai, les anciens salariés d’Arjowiggins ont déposé deux offres de reprise de l’activité. L’une est portée par Arnaud Gravey et fonctionnerait avec des fonds d’investissement. La seconde est proposée par quatre personnes et s’établit sous la forme d’une Société coopérative et participative (Scop), un statut d’entreprise qui avait déjà été évoqué au début de la mise en liquidation judiciaire du papetier Arjowiggins, à Jouy-sur-Morin.
Le projet industriel repose en partie sur une diversification de la production. Pour ce faire, il a notamment été proposé aux clients « d’augmenter la part du chanvre pour monter une filière écologique », expose Patrice Schaafs. Le délégué syndical CGT, qui fait partie des quatre repreneurs potentiels, est soutenu financièrement par la Région et le Département dans une moindre mesure.