Julie Bayle-Cordier, directrice académique de l’Institut pour la Responsabilité Globale et l’Entrepreneuriat à Audencia Nantes, et Sandrine Stervinou, responsable de la discipline Stratégie à Audencia Nantes ont interviewé une quinzaine de dirigeants de Scop implantées dans l’Ouest. Elles expliquent pourquoi le mode de gouvernance et l’implication des salariés peuvent inspirer d’autres formes d’entreprise.
En 1844, une trentaine d’artisans anglais formaient ce que l’on considère comme la première coopérative moderne. 168 ans plus tard, 100 millions d’emplois, dont 1 million en France, dépendent d’entreprises basées sur ce modèle que l’ONU souhaite mettre en lumière, ayant proclamé 2012 comme l’année internationale des coopératives. Le 7 juillet a été la journée mondiale consacrée à ces entreprises dont les propriétaires peuvent être les usagers (coopératives scolaires, par exemple), les clients (coopératives bancaires, comme le Crédit Mutuel par exemple), les entrepreneurs (coopératives agricoles, comme Terrena ou coopératives de commerçants, comme E. Leclerc) voire les salariés (sociétés coopératives et participatives comme Chèque Déjeuner).