Après plusieurs années d’essor, les demandes de conversion en agriculture biologique ont subi un coup d’arrêt. Cette pause s’explique par une baisse des écarts de prix entre bio et non bio, mais aussi par le manque d’organisation de la filière. Si des collectivités tentent d’impulser le mouvement pour aider les agriculteurs bio à mieux s’organiser, le poids du bio dans la restauration collective ne décolle pas.
Après plusieurs années fastes, les demandes de conversion en agriculture biologique ont récemment subi un coup d’arrêt. C’est ce que font remonter les 200 conseillers agriculture biologique de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) qui relativise cependant cette baisse. "On a une petite chute des demandes de conversion mais on a déjà connu des paliers", explique à Localtis Etienne Gangneron, membre du conseil d’administration de l’APCA, président de l’Agence Bio et aussi agriculteur bio à Vasselay, dans le Cher, depuis 1998.