Le gouvernement vient de lancer les contrats à impact qui consistent à mobiliser de l’argent privé au service de grandes causes. Dans notre pays passionnément étatiste, cette idée libérale doit être encouragée, écrit l’économiste Nicolas Bouzou. Ne serait-ce que pour son efficacité.
Voilà une annonce qui va encore perdre les esprits de ceux qui pensent que la liberté économique est incompatible avec l’intérêt général : le gouvernement, sous l’impulsion de la secrétaire d’Etat Olivia Grégoire, vient de lancer les « contrats à impact ».
L’idée de ces contrats est de mettre l’horrible finance au service de grandes causes qui ont besoin d’argent : la lutte contre la pauvreté, l’éducation, la santé, la sécurité publique, l’écologie.