Cofondateur du Mouvement antiutilitariste dans les sciences sociales (Mauss), Alain Caillé revient sur le sens de son combat intellectuel depuis les années 80. Une lutte contre le capitalisme qui ne passe ni par Marx ni par les autres références habituelles de la gauche.
Marianne : Vous avez publié récemment un ouvrage collectif signé ou rejoint par une centaine d’auteurs dont de grands noms des sciences sociales, Pour un manifeste du convivialisme (1). Aujourd’hui, vous rééditez Don, intérêt et désintéressement : Bourdieu, Mauss, Platon et quelques autres (2), un livre important dans la construction de votre parcours...