Le décalage entre les chiffres officiels et la perception de la hausse du coût de la vie par les Français pèse de plus en plus.
Sur la route des vacances, les ménages ont pu mesurer l’impact de la hausse du prix des carburants sur leur budget estival. Les statistiques de l’Union nationale des industries pétrolières (Ufip) montrent que le prix de l’essence sans plomb 95, qui coûtait en moyenne 1 euro en janvier 2004 vaut désormais 1,33 euro en juillet 2006, soit une hausse de 33 % en deux ans et demi. Le gazole a évolué dans des proportions identiques, de 0,80 euro le litre à 1,11 euro, pendant la même période.
A cette hausse du budget consacré à l’automobile, il convient d’ajouter celle du fuel pour le chauffage, les augmentations en cascade du prix du gaz, la forte progression des loyers depuis six ans, sans oublier la dernière révision en date des tarifs de l’électricité (+1,7% au 15 août). D’où un sentiment très répandu, que « tout flambe », alors que les chiffres de l’Insee font état d’une inflation assez sage : +1,9 % sur les douze derniers mois.
Les biens de première nécessité ont fortement augmenté, mais certains produits anomaux (qu’on achète de temps en temps) ont fortement baissé, paraà®t-il (cf ordinateurs, tél portables, téléviseurs, etc...)
Les ménages les plus modestes ne pouvant acheter que des produits de 1ère nécessité, sont donc pénalisés, car proprtionnellement plus soumis à la hausse des prix, tandis que ceux qui peuvent accéder à l’achat d’un ordinateur apprécient la baisse de son coà »t.
Moralité : cette hausse inégale des produits aggrave les inégalités, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Ce qui permet de dire qu’"en moyenne", la France s’enrichit.
Merci Villepin qui arrose là o๠il pleut !
Jacqueline lorthiois