Un diplômé de grande école sur deux souhaite travailler dans l’ESS, l’économie sociale et solidaire (1). Une façon de se sentir utile et d’innover. Près de 25 % d’entre eux envisagent même de créer leur propre entreprise. Parmi les statuts qui existent, celui de SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) est en train de connaître un certain engouement face au désengagement de plus en plus criant des collectivités. Il constitue aussi un atout pour la transition énergétique. Témoignages.
Julien Besnard a franchi le pas en 2011. Il a choisi une structure de l’économie sociale et solidaire pour lancer son entreprise d’autopartage, Citiz IDF Ouest. Le jeune homme s’est ainsi tourné vers le statut de SCIC (société coopérative d’intérêt collectif). Une évidence.
Créé par la loi du 17 juillet 2001, ce n’est que depuis 2012 que ce statut connaît une montée en puissance avec une centaine de SCIC créées chaque année. Aujourd’hui, on en compte 525 dans l’Hexagone, représentant quelque 3 000 salariés. Une goutte d’eau dans le paysage économique français… Pourtant, la SCIC présente de nombreux avantages et semble promise à un bel avenir.