Droit du travail, protection sociale, formation continue, outils financiers... Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) permettent de se doter de droits auxquels les micro-entrepreneurs n’ont pas accès.
Lancer son activité dans un cadre sécurisé, c’est tout l’intérêt des coopératives d’activité et d’emploi (CAE) qui auraient séduit 10.000 indépendants. En jeu : une meileure protection que le régime du micro-entrepreneur.
En quittant le cabinet d’avocats où elle travaillait, l’idée de revenir "vers du salariat, comme exécutant" ne convenait pas à Karen Ganilsy, ni celle de démarrer son projet sans être entourée. "J’étais à la recherche d’un statut alliant liberté et sécurité", résume cette membre depuis 2013 de la CAE Coopaname pour lancer son activité de médiation et relations publiques. A Coopaname, la jeune femme a ainsi pu développer son activité personnelle en se salariant au sein de la coopérative, devenant ainsi entrepreneur-salariée d’une structure commune à plusieurs indépendants aux activités variées.