"Bien qu’un amendement, prévoyant une aide à l’acquisition d’une couverture complémentaire destinée aux personnes de faibles ressources, vienne d’être adopté, il ne concerne pas les étudiants", a regretté la LMDE.
Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy s’était prononcé, le 7 juin, en faveur de l’attribution d’une aide à l’acquisition d’une complémentaire santé pour 2 millions de personnes à revenus modestes, sous la forme d’un crédit d’impôt et d’un montant d’environ 150 euros.
"La notion de crédit d’impôt constitue une aide à la complémentaire santé mais ne permet pas à un étudiant qui n’est pas fiscalement autonome de pouvoir en bénéficier", a fait valoir la LMDE, notant que "la population étudiante, et avec elle les jeunes, s’illustre par son faible taux de couverture complémentaire".
"Faute de moyens financiers, les 20/29 ans constituent la tranche d’âge la moins bien pourvue en complémentaire santé", a poursuivi la LMDE, rappelant que "près de 15% d’entre eux n’en ont aucune".
"Faute d’une bonne couverture, les étudiants, en retardant leurs soins, aggravent leur état de santé et accroissent le coût des soins qui seront réalisés ultérieurement", a mis en garde la LMDE.
Créée en 2000, La Mutuelle des Etudiants gère, par délégation de service public, la sécurité sociale de près de 700.000 étudiants affiliés.