Après la mobilisation du week-end dernier, et à la veille du 1er tour des élections présidentielles la FFMC souhaite tirer le bilan des 5 dernières années et invite les candidats à se pencher de manière plus positive sur le rôle des deux-roues à moteur et leur prise en compte dans les politiques de sécurité routière.
Du point de vue de la FFMC, ces dernières années ont été marquées par une politique de sécurité routière maniant essentiellement le bâton. Il s’agit d’un recul sans précédent des libertés publiques mettant sous surveillance l’ensemble des usagers de la route et accumulant des réglementations iniques, comme celle qui menace de prison le motard qui souhaite personnaliser son véhicule.
La solution de facilité de la répression semble avoir été constamment retenue au détriment de l’amélioration de l’éducation et de la formation, parents pauvres de la politique de sécurité routière.
Les candidats issus des urnes le 22 avril au soir devront prendre en compte les légitimes revendications des motards s’ils veulent compter sur le million et demi de citoyens qu’ils représentent.