Encouragés par les industriels, les gouvernements ont utilisé la pandémie de Covid-19 pour justifier une extension massive de l’utilisation d’outils de surveillance numérique. Nouvelle enquête conjointe menée en France, en Espagne et au Royaume-Uni avec nos partenaires du réseau ENCO.
Les gouvernements ont utilisé la pandémie de Covid-19 pour justifier une extension massive de l’utilisation d’outils de surveillance numérique, arguant que ces outils étaient nécessaires pour imposer les mesures de distanciation sociale et de contrôle épidémiologique. L’utilisation massive de ces technologies capables de collecter d’énormes quantités de données sur la vie quotidienne des gens, présente un risque pour des droits fondamentaux tels que la vie privée et l’exercice des droits civils et politiques.
Depuis le début de la pandémie, les vols de drones se sont multipliés, parfois équipés d’une caméra thermique pour mesurer la température corporelle. Des applications de suivi Covid-19 ont été introduites qui sont susceptibles de surveiller tous nos mouvements et d’obtenir d’énormes quantités de données sur notre vie privée. L’une des technologies les plus invasives est l’utilisation d’outils biométriques de reconnaissance faciale ou de scanners rétiniens. Cette technologie est de plus en plus déployée dans l’espace public, et le recours aux caméras de vidéosurveillance s’est également intensifié pour surveiller les populations.