La greffe du développement durable, c’est déjà une réalité pour les 173 000 élèves qui doivent répondre aux défis du Grenelle de l’environnement.
Le développement durable était déjà en germe dans l’enseignement agricole. Avec le Grenelle de l’environnement, les 173 000 élèves de l’enseignement agricole savent que le respect de la nature fera désormais partie de leur vie professionnelle. « C’est passionnant, se réjouit Bruno Parmentier, directeur de l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers (ESA). L’ancien modèle a vécu. Il faut inventer une agriculture qui consommera moins d’eau, moins de terres, moins de pesticides et d’engrais. Tout en restant performante. Les cours, tout comme les recherches menées dans notre établissement, s’en trouvent modifiées. »
Un nouvel enracinement pour répondre aux objectifs fixés : diminuer de 50 % le volume de pesticides et faire passer les surfaces consacrées à l’agriculture biologique de 2 % à 6 %. Un sacré défi.