La loi sur les OGM a été finalement approuvée par l’Assemblée
Nationale. Elle autorise l’utilisation de semences génétiquement
modifiées et annonce un avenir funeste pour l’agriculture
biologique. La mobilisation citoyenne face à l’inconscience des
décideurs politiques reste la voie du changement la plus
prometteuse, d’autant plus urgente que nous n’avons rien à
attendre de nos représentants pour défendre l’intérêt général et
l’avenir des générations futures.
Sur le terrain économique et social les alternatives de
consommation fleurissent un peu partout et notamment sur le
Web pour faciliter nos actes de consommation responsable et
solidaire. La consommation, qu’on le veuille ou non, est
aujourd’hui un moyen de pression important qui influe sur les
choix de production. C’est aussi une manière simple d’introduire
de la responsabilité citoyenne dans nos actions quotidienne.
Bien sûr, cela pose la question de l’accessibilité des produits de
qualité au plus grand nombre, alors que beaucoup sont dans
des logiques de survie. D’une façon plus globale c’est la
question de la répartition des richesses au sein de notre modèle
économique qui est posée. Il existe toutefois des initiatives
comme les Amap accessibles aux revenus les plus modestes.
Mais au delà de ces considérations financières, ne s’agit-il pas
d’amorcer un changement de nos pratiques de consommation,
en priorisant la satisfaction de nos besoins, en préférant la
qualité à la quantité ? En ce sens, le projet du commerce
équitable rejoint celui du mouvement pour la décroissance. Il
n’y a pas de miracle, n’oublions pas qu’un produit pas « cher »
ce sont des salaires et des conditions de travail au rabais. C’est
également l’externalisation des coûts environnementaux sur la
collectivité.
Ou sont les économies ? Qui en profite ?
Faisons notre choix et le bon, celui d’une consommation responsable.