Dans le contexte des échéances électorales nationales de 2017, le CJDES et le groupe ESS Science Po Alumni ont organisé le 4 avril dernier un débat autour de représentant.es des cinq principaux candidat.es à l’élection présidentielle. Il s’agit du premier débat public organisé autour de ces thématiques dans la perspective de l’élection présidentielle. Cette soirée a permis de rappeler que l’ESS, représentant plus de 10% de l’emploi en France ne peut être négligée dans cette campagne.
Autour de thèmes majeurs pour les entreprises de l’économie sociale et solidaire (portage de projets et modèle économique, développement durable, engagement citoyen des jeunes), les représentant.es des cinq principaux candidats à l’élection présidentielle ont pu apporter des réponses à une salle comble, désireuse que l’ESS soit davantage considérée dans ce temps électoral.
Car c’est bien cet objectif d’interpellation que la Présidente du CJDES, Anne PFERSDORFF et le vice-président du Groupe ESS Science Po Alumni, Xavier CORVAL, ont rappelé en introduction à cette soirée. Anne PFERSDORFF a ainsi incité les militant.es de l’ESS à « saisir l’opportunité de ce débat pour faire entendre leur voix sur les réseaux sociaux et promouvoir le secteur de l’ESS dans cette élection présidentielle ». « Nous devons penser les politiques publiques de demain,
innovantes, mais qui ne concourent ni à une banalisation de l’ESS ni à une préemption par les pouvoirs publics sur les initiatives de l’ESS » a complété Xavier CORVAL.
En réponse à des témoignages de terrain, apportés par différents acteurs de l’ESS, Sébastien CHAILLOU, Président de la coopérative Solidarité Etudiante, Hugo BEGUERIE de l’association Concordia, Flora HERMET salariée d’une grande mutuelle et Xavier CORVAL, dirigeant d’une entreprise ESUS, Eqosphere, les représentant.es ont développé les visions de leurs candidat.es sur l’ESS.
On, retrouve ici les positionnements stéréotypés, sauf celui d’E Macron peut-être, parce que ses représentants présents savaient mieux de quoi elles parlaient . Le Pen voit dans "circuit court" un espace permettant de renforcer l’isolement vis à vis de l’étranger, c’es sa marotte, Mélanchon virevolte autour du sujet sans rien dire sauf qu’il faut dépouiller les riches. Bien sur, Fillon se raccroche à l’épargne solidaire, dont on sait bien que les énormes épargnes accumulées depuis des années ne profitent pratiquement pas aux structures de l’ESS. Hamon, malheureusement n’a pas su utiliser les acquis de l’ESS et confond le développement de cette économie avec la décroissance en se défaussant sur des écologistes. En fait, ils sont tous bien embêtés face à ce sujet. On a créé une loi cadre, c’était bien le rôle de l’Etat. A présent, l’initiative est à la base. Ce n’est plus l’Etat qui est interpellé mais les entrepreneurs locaux et les collectivités locales. Les candidats aurait tous pu dire qu’il fallait déjà que celles-ci respectent la loi NoTRE, à commencer par les régions (Cf les dégà¢ts des choix de la région Ile de france et des départements parisiens passés à droite).
Quant à avoir un ministre ESS, c’est moins opérant que d’avoir un service à Bercy, qui aura plus de continuité dans l’action, si du moins il dispose d’un enveloppe budgétaire.