Voici la
globalité de nos propositions
en matière d’emploi, de
formation professionnelle, et
d’évolution de la démocratie
sociale dont vous pourrez
découvrir, début novembre,
l’intégralité sur notre site
Internet.
La promotion de la qualité de l’emploi
Le développement soutenable d’une entreprise doit être
conjugué avec un emploi de qualité. La précarité, le
stress, la discrimination, l’usure au travail, les inégalités
professionnelles nuisent à la bonne marche de l’entreprise.
Le positionnement responsable et socialement innovant
des activités du secteur de l’économie sociale, tient à la
diversité de ses talents. C’est pourquoi nos propositions
visent, notamment, à faciliter l’intégration des personnes
éloignées de l’emploi dans l’entreprise par différentes
formes d’accompagnement et d’aide au développement
des compétences. Nos propositions pour promouvoir la
qualité de l’emploi concernent :
l’insertion dans l’emploi des jeunes et des personnes qui en sont éloignées, notamment par le développement
des contrats en alternance et la création d’un contrat
« jeunes » de trois ans axé sur des métiers d’utilité
sociale.
la sécurisation des parcours professionnels en créant un
contrat d’engagement de reconversion professionnelle
(CERP) vers des emplois porteurs et non pourvus ; en
instaurant un compte « formation tout au long de la
vie » pour tout actif ; et en formant les dirigeants pour
promouvoir l’emploi de qualité.
la responsabilité sociale des entreprises en objectivant
le recrutement et les politiques de rémunération, en
adaptant les codes juridiques et culturels du travail
de façon à ce qu’ils favorisent l’égalité et qu’ils
préviennent les risques psychosociaux en général et le
stress en particulier.
la Sécurisation , l’environnement des
entreprises de l’économie sociale
La spécificité des modes d’entreprendre et des statuts
propres à l’économie sociale et solidaire est de promouvoir
un modèle économique soutenable en replaçant au coeur
des projets économiques la personne et ses besoins réels.
Il apparaît prioritaire de renforcer l’attractivité et la
lisibilité de l’économie sociale notamment parce que de
nombreux secteurs de l’économie sociale représentent de
forts potentiels employeurs qui vont devoir faire face, dans
les prochaines années, à une pénurie de main d’oeuvre liée à d’importants départs en retraite. C’est pourquoi nos
propositions ont pour objectifs de :
Valoriser les spécificités de l’économie sociale et
ses métiers en la promouvant dès l’enseignement
secondaire et supérieur, puis en accompagnant la
création, la transmission et la reprise d’entreprises
qui adoptent les statuts de l’économie sociale et
solidaire.
Mettre en place une politique d’emploi ciblée dans le
secteur non-marchand et articulée avec les acteurs
fédératifs et patronaux du secteur.
L’INSTAURATION D’UNE VÉRITABLE DÉMOCRATIE SOCIALE
Le levier de développement de la démocratie est celui de
la représentativité de tous les acteurs de l’économie. Or,
à ce jour, malgré plusieurs demandes formulées auprès
de différents Ministres du travail, les employeurs de
l’économie sociale ne sont toujours pas reconnus
comme partenaire social à part entière. Face à ce
dysfonctionnement manifeste de la démocratie sociale,
l’Usgeres livre ses propositions afin d’assurer une
représentation légitime de l’économie sociale à l’échelle
nationale et européenne. La démocratie sociale est au
principe même du secteur de l’économie sociale, puisque
les gouvernances de ses entreprises ont comme spécificité
de donner une voix à l’ensemble des parties impliquées
dans la réalisation des objectifs de l’organisation et dans
les processus de décision. L’instauration de la démocratie
sociale doit se traduire par :
la représentativité de l’économie sociale à l’échelle
nationale, à l’échelle européenne ainsi que sa visibilité
politique, institutionnelle et juridique ;
la promotion des gouvernances entrepreneuriales
responsables et démocratiques, garantes du dialogue
social, telles que les pratiquent les entreprises de
l’économie sociale.