L’économie sociale et solidaire est en mouvement, en contact régulier avec le ministre délégué Benoit Hamon, pour profiter de l’opportunité d’être enfin reconnue, et se préparer à faire face aux défis de notre société.

Le premier de ces défis est évidemment l’emploi. Il y a actuellement une réflexion active de la part des coordinations de l’ESS concernant l’emploi des jeunes. Le réseau des CRES y prend toute sa place et contribue à l’objectif de créer un cadre d’emploi pour tous, proposant des solutions pérennes et qualifiantes visant une insertion durable dans le monde du travail.

Le deuxième défi majeur concerne l’éducation et la formation, où des réflexions sont engagées pour proposer des pistes d’amélioration du système.
Là aussi, l’ESS doit s’exprimer. Nous revendiquons une place pour l’ESS dans les enseignements. Aujourd’hui, force est de constater que l’ESS est peu présente dans notre système éducatif et dans les formations, quand le modèle dominant présent dans les programmes demeure celui de l’économie capitaliste.
Une réelle pratique de nos valeurs en milieu scolaire et un enseignement dans les lieux de formation serviront le développement d’une économie à contre-courant du modèle capitaliste, une économie plaçant la personne et non l’argent au centre ses préoccupations, une économie basée sur ces principes fondateurs : démocratie, propriété collective, lucrativité raisonnée, solidarité. Sans quoi l’économie dominante ne verra pas d’alternative.

J’engage tous les représentants de l’ESS, invités aux réunions « Refondons l’Ecole », initiées par le ministère de l’Education, à s’y manifester.

Dans la suite du Salon que nous avons animé en juin, montrons-nous.

N’attendons pas novembre et le Mois de l’ESS.

Daniel Arsicot, Président de la CRES Poitou-Charentes