La diversité des expériences de vie et d’engagements professionnels, des luttes et des métiers des membres de Minga nous permet de produire une pensée qui a une certaine audience, mais sans parvenir à rassembler plus largement. Nous peinons à nous organiser.
Dans le culte actuel de l’entreprenariat social, de l’entreprenariat politique, de l’engagement qui se réduit à un besoin exclusif d’incarnation (mais oublie paradoxalement les corps), le débat principal de cette AG c’est bien précisément ce Nous organisation qui reste à bâtir ; un Nous qui donne la force d’être ouvert sur les « tremblements du monde » Édouard Glissant
À partir de là où nous vivons, et des adhérents qui le souhaitent, il reste à initier la création de petits groupes locaux par des actions concrètes (création graphique, affichages, solidarités vis à vis de luttes, d’initiatives de coopérations ..) et la participation à un conseil d’administration se réunissant mensuellement, maintenant à jour les supports de diffusion, travaillant notre expression politique, valorisant les luttes et les initiatives et leur articulation, pour faire avancer le projet de Minga.