Assureurs et associations d’épargnants ont critiqué mercredi une éventuelle taxe sur les revenus du capital pour financer le Revenu de solidarité active (RSA), dénonçant une décision "inopportune" en pleine déprime de la Bourse et du marché de l’assurance-vie.
"Ce n’est pas opportun. Dans un marché morose la fiscalisation des sources d’épargne n’est pas une bonne chose", estime Jean-Luc de Boissieu, président du Gema, syndicat professionnel de groupes et mutuelles d’assurance.
"On introduit une lourdeur en plus dans la gestion des sociétés d’assurance", ajoute-t-il.
L’association d’épargnants Afer, qui compte 670.000 adhérents, déplore pour sa part une mesure qui ignore "les enjeux sociaux de notre pays à long terme".