J’en parlais ici la semaine dernière. Le mouvement associatif était vent debout contre une décision du Préfet de la Vienne. Là, cette semaine, c’est une tribune signée par des associations importantes et en charge de diverses thématiques qui attire de nouveau le regard sur cette fameuse loi « confortant les principes républicains » (Dite "Loi contre le séparatisme". La tribune rappelle les positions de ses opposants et les dérives qu’ils craignent, au regard des remontées déjà identifiées.
Le budget est en discussion. Le projet de loi de finances et de financement de la sécurité sociale amène son lot de positionnement et de mécontentement. Rarement, si ce n’est jamais de mémoire, je n’ai vu une organisation être satisfaite du budget, que ce soit dans sa partie ou dans une approche plus globale. Là, c’est par exemple la fédération des acteurs de solidarité qui exprime ses inquiétudes sur la pseudo hausse des crédits « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » ou encore la probable réduction, encore, du nombre des places d’hébergement d’urgence alors que tous les ans le 115 est saturé, sans apporter de solutions durables à des familles en détresse.
Sur un autre registre, c’est Impact France qui demande le verdissement plus affirmé du budget, même si le mouvement reconnaît des avancées notables.
Enfin, le 29 avait lieu une mobilisation inter fédérations pour exprimer les craintes des grands acteurs du secteur privé non lucratifsur les métiers du soin et de l’accompagnement. Ce n’est pas le premier, malheureusement probablement pas le dernier, le Ségur n’a pas totalement porté ses fruits par la reconnaissance économique, mais pas que, des métiers en première ligne pour la solidarité auprès des plus vulnérables.
Bonne lecture,
Bonne semaine.
Guillaume