Le congrès du Parti Socialiste s’inscrit dans un contexte économique et social singulier. Le modèle capitaliste dominant financier et transnational a provoqué une crise économique mondiale mettant en évidence ses failles et la nécessité de le réformer. Une crise sociale frappe près de 200 millions de salariés à travers le monde (source BIT). La crise écologique amène aussi à remettre en cause le modèle dominant de développement économique fondé sur une maximisation des profits et des pressions insupportables qu’il fait peser sur les droits économiques et sociaux et sur l’écosystème. Enfin, la France sort de 10 années de politiques de régressions économiques et sociales qui ont contribué à accentuer le choc généré par la crise mondiale. Aussi, les citoyens français s’interrogent légitimement sur l’existence d’un modèle alternatif de développement respectueux des droits économiques et sociaux, loin de certains licenciements boursiers annoncés.
Le Parti Socialiste aborde le Congrès de Toulouse dans une configuration inédite. La gauche dispose d’une puissante capacité d’action politique en ayant remporté toutes les élections nationales depuis 5 ans : présidentielles et législatives en 2012, sénatoriales en 2011, régionales en 2010, municipales en 2008. Les citoyens ont fait confiance à la gauche pour insuffler le changement et réaffirmer leur attachement à d’avantage de justice et de progrès social. La responsabilité du PS en est d’autant plus grande.