Communiqué sur le "train de vie des RMIstes"

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Communiqué sur le "train de vie des RMIstes"

Ce n’est plus dans les sous-sols de la république qu’ils veulent nous mettrent, ils veulent seulement nous enterrer vivant.

Encore une fois ce sont les pauvres qui vont payer l’addition ; Le décret qui vient d’être publié au journal officiel et qui prévoit de prendre en compte le train de vie des allocataires du RMI, de l’API et de la CMU…… dans le calcul de l’attribution de leur allocation (tous ça pour soi-disant lutter contre les abus et les fraudes) est une nouvelle attaque en règle contre les personnes les plus défavorisées. Prendre en compte le véhicule du RMIste, ou ses appareils électroménagers, son équipement informatique, ou la valeur locative de son logement est tout bonnement surréaliste. Fixer à 2687euros le montant maximum du niveau de vie pour une personne seule bénéficiaire du RMI et une absurdité. De nombreuses personnes sont par exemple propriétaire de leur habitation mais survive avec le Rmi faute d’avoir pu retrouver un emploi.

Décidément dans ce pays les chômeurs et les personnes en situation de pauvreté sont la cause de tous les maux, on les stigmatise, les accuse de tricher, de voler l’argent du contribuable, bref de profiter du système.

Et pour parvenir à montrer à tous ce que sont ces voyou qui ruinent la France on nous passe au journal de 20h sur TF1 le cas d’un dame qui perçoit le RMI et qui dans le même temps paie l’impôt sur la grande fortune. DE QUI SE MOQUE-T-ON.

- Qui sont les voleurs ? Qui profite de l’argent du contribuable ?
Certainement pas ceux qui touchent une misère pour vivre.
- Qui a perdu 5 milliards d’euros en boursicotant ? (ce qui représente 1 an d’allocation pour tous les RMI).
- Qui a augmenté son salaire de plus de 200% avec l’argent des contribuables ?
Certainement pas les RMIstes.
- Qui touche des millions d’aides publiques pour créer des emplois que l’on ne voit jamais ?
- Qui délocalise à tour de bras, jetant des milliers de salariés à la rue ?
Certainement pas les RMIstes.

Le Comité National CGT des Privés d’Emploi s’insurge et condamne ce décret qui encore une fois rejette la faute sur une population qui ne demande qu’à vivre dans des conditions décentes.

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