Le gouvernement envisage d’autoriser de nouveau les pesticides de la famille des néonicotinoïdes -interdits depuis 2018- cet automne, alors que ceux ci sont décriés pour leur toxicité tout particulièrement sur les abeilles.
BIOCOOP s’oppose formellement à cette possible décision, car l’usage de ce traitement chimique pourrait avoir des conséquences désastreuses pour notre écosystème.
Pour les abeilles d’abord,
puisque cet insecticide a été interdit en 2018 pour les préserver, et par là même, préserver le futur de l’humanité, puisque le rôle des abeilles en tant qu’insecte pollinisateur n’est plus à démontrer.
Pour la population,
puisque les insecticides de synthèse posent un problème de santé publique qui est chaque jour, davantage, pointé du doigt par la communauté scientifique.
Mais aussi et peut être surtout pour les agriculteurs,
qui sont les premières victimes de son utilisation et des conséquences sur l’environnement.
Et cela même, alors que l’Union Européenne encourage la lutte intégrée contre les ravageurs et les alternatives non chimiques aux pesticides, ce qui signifie que l’utilisation de pesticides ne doit pas intervenir en prévention. Sans compter que des alternatives existent pour bon nombre de cultures, l’Anses l’a démontré.