Les plus de 200 pays réunis à Dubaï pendant deux semaines pour la COP28 se sont mis d’accord sur l’abandon progressif des combustibles fossiles. Un texte salué par les uns, dont le pays hôte, les Émirats Arabes Unis, mais aussi critiqué par d’autres, pour ses lacunes.
Une « transition » vers la fin des énergies fossiles. Alors que la 28e Conférence des Parties (COP) a joué les prolongations, les 200 pays rassemblés à Dubaï du 30 novembre au 13 décembre ont trouvé un consensus sur un texte prévoyant l’abandon progressif des énergies fossiles, principales responsables de la crise climatique. Que retenir de cet accord et de ces deux semaines de discussions sur le climat au sein d’un des pays les plus polluants de la planète ?
Que contient le texte final de la COP28 ?
L’accord final appelle les pays du monde entier à « abandonner les combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques de manière juste, ordonnée et équitable en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 ». C’est la première fois qu’une COP évoque l’ensemble des énergies fossiles dans son texte final.