Après trois semaines de grève, les salariés des usines qui fournissent les multinationales du prêt-à-porter ont repris le travail sous la pression financière et politique, sans avoir pleinement obtenu gain de cause. La hausse de salaire qu’ils ont arrachée ne leur permettra pas de sortir de la pauvreté. La responsabilité des géants internationaux du textile est pointée du doigt.
Malgré la reprise du travail mi-novembre dans les usines textiles du Bangladesh, le retour au calme a un goût amer pour les salariés mobilisés. Après trois semaines d’une grève massive et parfois violente, les dizaines de milliers d’ouvriers ayant participé au mouvement n’ont obtenu qu’une augmentation de salaire a minima, qui les condamne à demeurer dans une grande pauvreté. Si les principaux syndicats ont appelé à la reprise du travail, c’est avant tout en raison du poids économique de la grève et de la répression très brutale du mouvement par la police bangladeshie.