Les travaux de la FONDA ont souligné, à de très nombreuses reprises,
l’importance du tissu associatif pour notre société, notamment dans les
champs de l’action sanitaire et sociale, de la culture, du sport, de l’éducation
populaire. Ce sont le plus souvent les associations qui oeuvrent au premier
rang. Leur liberté d’action, leur capacité d’initiative et d’innovation sont
un élément fort du dynamisme de notre société.
Les associations sont d’autant plus fortes et efficaces qu’elles évitent d’être
instrumentalisées par leur(s) financeur(s), surtout s’il est unique ou dominant,
et qu’elles ont la capacité de se regrouper, au niveau national comme au niveau
régional, pour mutualiser leurs ressources humaines et peser dans le débat
politique et social.
Or, depuis déjà de nombreuses années, les relations entre les pouvoirs publics
et les associations connaissent des évolutions structurelles lourdes de
conséquences sur leur financement et, à terme plus ou moins rapproché, sur la
survie de certaines d’entre elles.
Ces évolutions tiennent à la conjoncture budgétaire de l’Etat et à celle des collectivités
territoriales et tiennent aussi à des réformes plus profondes comme
celles consistant à supprimer la clause de compétence générale des départements
et des régions ou bien induites par la réglementation européenne relative
aux aides publiques.
La Fonda
Jean-Pierre Duport, vice-président
Thierry Guillois, administrateur