Loin de l’image grisâtre du "tecos" des cabinets ministériels, François Bordes se rêve en entrepreneur associatif d’une écologie humaniste. Au risque de choquer les puristes.
Un parfait technocrate. C’est ce qui ressort du CV officiel de François Bordes. Le mot le fait sourire. Et pourtant. À 21 ans, il enchaîne Polytechnique et Mines. À 27, il est nommé expert national détaché à la direction générale "commerce" de la Commission européenne. De retour à Paris, il travaille pendant un an et demi à la direction générale des entreprises. Aujourd’hui, le voilà conseiller technique auprès de Nelly Olin au ministère de l’Écologie et du Développement durable. "J’ai eu du bol", commente-t-il.