Dès le début du XXe siècle, les enseignants, préoccupés par les conséquences de l’accident scolaire pour les familles, cherchent à mettre en place un système d’assurance des élèves. Précisons qu’à l’époque, même « non coupables » sur le plan administratif, les enseignants pouvaient être condamnés civilement à la réparation pécuniaire d’un dommage subi par un élève du fait d’un autre élève.
L’assurance scolaire : une idée à faire passer...
Abordée en 1911 à propos des lycées, la question de l’assurance scolaire est rejetée catégoriquement par le Ministre de l’Instruction Publique de l’époque qui déclare :
« ...il serait contraire à l’équité de mettre à la charge des familles un paiement de prime qui a pour but d’exonérer l’État et les maîtres dans des cas où ils seraient responsables (...) et surtout que les familles pourraient croire à un relâchement de la surveillance. »