Scopelec, groupe coopératif spécialisé dans le déploiement de réseaux télécoms, a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon, le 26 septembre. Orange, son principal donneur d’ordre, a refusé au dernier moment de le soutenir financièrement, malgré ses engagements. Quelques 2 400 emplois sont menacés.
Malgré de longs mois de combat, c’est le pire scénario qui se profile pour Scopelec SA et sa filiale Setelen. Financièrement exsangue, le groupe coopératif spécialisé dans l’installation et la maintenance des réseaux télécoms a été placé en redressement judiciaire le 26 septembre par le tribunal de commerce de Lyon, avec un plan de cession à la clé. Les éventuels repreneurs ont jusqu’au 2 novembre pour déposer une offre. La date du jugement est fixée au 2 décembre. Frédéric Mazars, délégué FO, craint une vente à la découpe et s’inquiète pour le sort des 2400 salariés.