Donner du temps libre pour manger mieux et moins cher, c’est le principe des supermarchés coopératifs. Ou comment reprendre la main non seulement sur son alimentation mais aussi sur sa distribution, en se passant des super ou hypermarchés.
Vente directe, circuits courts, agriculture raisonnée, voilà un bout de temps que le mode de consommation alimentaire est bousculé. Mais l’essor des supermarchés coopératifs vise, lui, le mode de distribution.
Autrement dit, se passer des grandes surfaces, et de leurs marges étourdissantes : entre 13 et 27% selon les produits, affirme l’INSEE. Ces marges, qui font la fortune des grandes surfaces, peuvent doubler sur des produits bio, alerte l’UFC Que choisir, en comparaison avec ce qui est produit en agriculture conventionnelle.
C’est pour en finir avec ce modèle qu’émergent les supermarchés coopératifs. Ici, les marges sont fixes sur tous les produits.