Au salon européen de l’éducation, Benoît HAMON, Ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation et Vincent PEILLON, Ministre de l’Education Nationale, ont fait une déclaration commune, sur le stand de L’ESPER, en faveur de la prise en compte de l’économie sociale et solidaire à l’école et dans les programmes scolaires.
A cette occasion, Roland BERTHILIER, Président de l’ESPER, a déclaré :
L’économie sociale a toute sa place dans l’école, dans les enseignements, de la maternelle à l’université. Les pratiques coopératives, associatives et mutualistes doivent permettre de renforcer le vivre ensemble, de responsabiliser chaque élève, de donner à chacun d’entre eux la place qu’il mérite afin de lui permettre de s’émanciper et de lui donner toutes ses chances de réussite personnelle et professionnelle.
Lors des 8 à 10 prochaines années, l’ESS va renouveler plus de 600 000 emplois. Faisons découvrir nos entreprises aux jeunes, donnons leur des perspectives et des possibilités de s’épanouir dans une économie qui permet d’entreprendre autrement, une économie qui a montré des vertus pendant cette crise.
Dans le cadre plus large du CEGES qui a mandaté L’ESPER sur le sujet, nous souhaitons rapidement mettre en place un accord-cadre avec le Ministère de l’Education nationale.
Un accord qui permettrait de renforcer la connaissance des jeunes pour cette économie de la valeur partagée afin que chaque jeune citoyen puisse appréhender la pluralité des approches en économie. Un accord qui permettrait également de renforcer les capacités d’accueil pour les stages des élèves et des étudiants, à tous les niveaux.
Il s’agit pour nous de mettre en valeur cette forme d’entreprendre qui s’inscrit dans le long terme et a besoin de nouveaux militants bénévoles pour porter un projet de société à part entière.
Une éducation à l’économie sociale et solidaire est donc un impératif pour mobiliser ceux qui seront demain la génération des nouveaux acteurs de cette économie.