La persistance de difficultés économiques pour un grand nombre d’entreprises aurait pu conduire salariés et dirigeants à privilégier désormais les priorités économiques et financières de l’entreprise.
En réalité, 80 % des salariés et 84 % des dirigeants estiment que l’entreprise doit être un "acteur de santé".
Ces aspirations massives s’expliquent par une vision systémique de l’entreprise : pour 57 % des salariés et 69 % des dirigeants, le fait d’agir pour la santé des salariés contribue également à la situation économique de l’entreprise.
En outre, pour les salariés, la notion de "santé" s’entend de manière très large. Les priorités portent sur la lutte contre le stress, l’amélioration des relations de management, et l’amélioration des relations entre les gens au travail : la santé n’est pas réductible aux maladies physiques, mais recouvre bien plus globalement le bien-être au travail.
Elle participe, à ce titre, d’un véritable choix de vie.
C’est un nouvel âge de la santé au travail qui s’affirme.