SCIC et SCOP, les sociétés coopératives ont l’ambition et l’aspiration à une société plus durable, plus humaine, et démocratique. Certains y trouvent le moyen de sauver leur entreprise en liquidation ou de faire évoluer leur association, d’autres le font par conviction. Privilégiant l’humain au profit, les questions de solidarité internationale, de développement durable, de conscience collective prennent plus de place. En constante progression depuis leur création, les sociétés coopératives s’intègrent aujourd’hui véritablement au paysage professionnel, avec une pointe d’humanité en plus.
Au sein d’une entreprise traditionnelle, on observe une répartition très hétérogène de la richesse, des pouvoirs et des décisions. Pour nombre de dirigeants, la contrainte de concurrence et de compétitivité induit rigueur, faisant parfois subir à leurs employés des pressions exigeant d’eux rentabilité, profit. La qualité des conditions de travail n’est pas toujours idéale, le dialogue social parfois inexistant, le stress souvent omniprésent : des critères qui déterminent, entre autres, selon l’indicateur Laeken, un « emploi de qualité ».