La Mutualité Fonction Publique constate et déplore que la récente proposition de loi n° 296 - réformant l’article L.112-1 du code de la mutualité visant à permettre aux mutuelles de passer des accords avec les professionnels de santé - déclenche de violentes attaques de certains d’entre eux.
Face aux amalgames infondés et allégations fausses concernant ce projet de réforme, la MFP répond que la mise à jour proposée va :
permettre de rectifier le déséquilibre existant au détriment des mutuelles par rapport aux sociétés d’assurances et aux institutions de prévoyance,
confirmer la légalité de pratiques exercées pendant des décennies pour la plus grande satisfaction de toutes les parties prenantes (assurés, professionnels de santé et mutuelles).
Si la MFP entend les craintes de certains professionnels de santé concernant leur rémunération, elle s’oppose fermement aux polémiques qui visent le conventionnement mutualiste complémentaire car :
il garantit au plus grand nombre un accès aux soins,
il assure la reconnaissance et la valorisation de la qualité des soins proposés,
il permet aux professionnels de santé une « solvabilisation » de la patientèle,
il limite le reste à charge pour les malades,
il détermine par la négociation les tarifs à appliquer selon les soins à apporter.
« Contrairement à ce qui est affirmé par certains professionnels de santé, le projet de réforme du code de la mutualité fait partie des évolutions programmées : ce n’est pas une révolution. Il n’y a pas de risques de dérives comme la pratique historique de la Mutualité Fonction Publique a pu le prouver. Face à la remise en cause du conventionnement, la MFP défend ce pilier de la Mutualité, d’autant qu’à la MFP ce système a démontré son efficience depuis des décennies, ce qui satisfait nombre de professionnels de santé eux-mêmes » tient à expliquer Alain ARNAUD, Président de la MFP.