La Mutualité Fonction Publique et la Fédération Nationale des Etablissements d’Accueil pour Familles d’Hospitalisés (FNEAFH) se félicitent de leur partenariat suite à la signature d’un Accord Cadre National le 2 avril dernier.
Grâce à cet accord, les mutuelles de la Fonction Publique feront bénéficier leurs adhérents d’une prise en charge des frais de séjour des accompagnants de malades hospitalisés et hébergés dans une des 35 maisons d’accueil de la FNEAFH.
Faciliter l’accès aux maisons d’accueil pour les mutualistes
Sous l’impulsion des personnes hospitalisées et de leurs proches, mais également de certains médecins et Hôpitaux, le secteur associatif a créé depuis 40 ans des établissements d’accueil et d’hébergement non médicalisés destinés aux accompagnants des personnes malades hospitalisées.
Ces maisons ont fait la preuve de leur apport dans l’efficacité thérapeutique grâce au rapprochement qu’elles permettent entre aidants et personnes malades, notamment les enfants. Ils évitent la rupture avec la famille dans le cas d’hospitalisation longue, et assurent un soutien psychologique et social des malades et de leur famille.
La Mutualité Fonction Publique a exprimé sa volonté de faciliter l’accès des ressortissants des mutuelles de la Fonction Publique aux 35 maisons d’accueil, par la signature d’un accord décliné localement avec chaque structure.
Ce secteur, essentiellement animé par des bénévoles, représente plus de 1500 lits et réalise environ 50 000 accueils pour 400 000 nuitées par an.
Des besoins en augmentation
Progressivement du fait du développement des soins ambulatoires et de l’hospitalisation de jour, les besoins d’hébergement des personnes malades augmentent rapidement.
Sans renoncer à l’accueil des accompagnants qui reste sa mission prioritaire, la FNEAFH s’investit de plus en plus dans l’accueil et l’hébergement des personnes malades en soins ambulatoires.
La MFP soutient une telle démarche et des réflexions communes doivent s’engager afin de porter auprès des pouvoirs publics et des financeurs, la nécessité d’obtenir des financements pour ce type d’hébergement en alternative à l’hospitalisation, car ils permettent in fine des économies substantielles pour l’Assurance Maladie.