« Au cœur même de cette longue crise du capitalisme, une volonté de « prendre ses affaires en mains » se manifeste face aux licenciements, aux fermetures d’entreprises et aux destructions multiples. Ici et là, un peu partout dans le monde, des travailleuses et des travailleuses occupent leurs entreprises, se saisissent de l’outil de travail et remettent en marche la production. Vieux de quarante ans, le slogan de Lips, « On fabrique, on vend, on se paie », semble donner le la d’une réponse offensive des citoyen.nes et des salarié.es à la situation qui leur est faite », des réalités, sous-estimées, mais soulignées par Pierre Cours-Salies et Pierre Zarka dans leur introduction : « Marx et Engels et la coopération ».
« … création de coopératives, réquisitions des biens vacants, expropriations, récupérations d’entreprises, grèves actives avec reprise de la production, contre-plans « ouvriers », contrôle ouvrier et populaire, autogestion, etc. Les « expériences de mise en commun pour développer des activités socialement utiles ponctuent la lutte des classes et sont l’embryon, le banc d’essai de la réponse de la société des citoyen.nes associé.es pour faire face à la guerre capitaliste »