Les derniers évènements relatifs à la Croix-Rouge mettent en exergue les difficultés de l’Economie sociale et solidaire pour aborder sereinement la question de la RSE. Le sujet est délicat : il pose clairement la question des limites des pratiques sociales au sein d’organisations au service de l’intérêt général et de la solidarité internationale.
Alors que le public s’interroge sur la qualité de vie au travail, c’est l’occasion de rappeler le rôle de conseil que Communication Sans Frontières joue en matière d’éthique, de déontologie et de pratiques responsables.
Communication Sans Frontières est une ONG créée en mai 2003 et présidée par Bruno David. Sa mission est d’informer, de conseiller et d’orienter les organisations du tiers secteur pour une communication éthique, déontologique et responsable.
Au travers de ses activités de veille (L’Obs), de conservation et valorisation du patrimoine mémoriel des ONG (Legacy), de transferts de compétence (Share’s) et d’incubateur de projets de solidarité (Fab’Lab), Communication Sans frontières est la figure de proue de la communication solidaire. www.communicationsansfrontieres.org
Un secteur aux pratiques sociales encore très insuffisantes
Dans le cadre de ses travaux de veille mais aussi dans ses missions de conseils, Communication Sans Frontières constate que bien souvent la mission sociale est invoquée pour justifier des pratiques à risque que ce soit dans les délégations, au siège ou dans le cadre des missions humanitaires.
La gouvernance et les performances sociales et environnementales sont régulièrement négligées alors qu’elles contribuent largement à la bonne réputation globale des organisations et à l’efficacité de leur action. En particulier, même si leurs convictions conduisent parfois les travailleurs associatifs à s’engager au-delà des limites légales, il est du devoir des organisations d’assurer des conditions de travail durables afin de garantir la santé et la sécurité des salariés mais aussi leurs images, la qualité de leurs actions et l’efficacité de leurs fonctionnements.
Il est temps que les organisations prennent ce sujet à bras le corps. Former les managers et les chefs de projets, alerter, ouvrir les débats sont autant de missions qui entrent dans le champ d’intervention de Communication Sans Frontières.
Une démarche d’amélioration volontaire à construire
Au-delà du droit, dont l’application n’est pas toujours aisée, les ONG doivent veiller à la santé et à la sécurité de leurs salariés et de l’ensemble de leurs parties-prenantes (bénévoles, fournisseurs, bénéficiaires...). Cela n’est possible qu’avec le soutien et la participation de tous des acteurs, y compris les donateurs publics et privés dont les attentes ont une forte influence sur le secteur associatif.
Communication Sans Frontières plaide pour une réponse collégiale. Une prise de conscience salutaire qui permettrait au grand public mais aussi aux organisations et professionnels du secteur de se saisir de la question.
C’est pourquoi Thibault Laconde, spécialiste des questions de responsabilité sociale et environnementale (il fut responsable du Développement durable au sein de l’ONG Action contre la Faim en charge de la démarche RSE) est chargé de cette question au sein de Communication Sans Frontières.
« Cet objectif est tout à fait réalisable : loin d’être en contradiction avec leurs mission, l’adoption et le développement de bonnes pratiques, participent à la crédibilité des ONG et à la réalisation de leurs mandats » explique-t-il.
Pour ce faire, il est chef de projet d’un collectif inter ONG, à l’initiative de Communication Sans Frontières, qui déposera ses conclusions d’ici quelques mois.
Article intéressant.
Communication sans frontières est claire dans ses objectifs.
La faire connaà®tre, c’est chouette.
Dommage que dans le secteur la communication "solidaire", on trouve des agences de communication privées qui ont la prétention de faire de la communication solidaire et trichent sur le volet ESS, RSE et formation.
Malheureusement Ressources solidaires en fait aussi la publicité voire la promotion
Ethique à double visage ?